>objectifs
>>sujet
>>>méthodologie
>>>>dispositif
>>>>>animation
>>>>>>moyens
>>>>>>>annimation
>>>>>>>notions
>>>>>>>>matériel
>>>>>>>>>pré
requis
>>>>>>>>>>critères
>>>>>>>>>>>temps
séquentiel
>>>>>>>>>>>>intentions
globales>objectifs
-lélève
assimileras les ponts et interactions entre le son et limage
-lélève sera capable de développer une écriture
originale, personnelle à même de retranscrire ses intentions
>>>sujet
nous abordons la question du son dans sa structure physique et dans les
composition de musique contemporaine ainsi que les problématiques
liées à la notation musicale pour créer une composition
collective ou chacun se doit de trouver une manière graphique pour
écrire sa propre partition. Ensuite viens un exercice individuel
ou chacun est amené à constituer une composition plastique
dun extrait sonore.
>>>>méthodologie
le cours se décompose en 3 phases ou les degrés de liberté
des étudiants vont en saccroissant.
la première phase est un cours magistral ou létudiant
reçoit et participe en posant éventuellement des question,
en intervenant oralement.
La deuxième phase est un dispositif collectif ou chacun a à
créer une expression propre, mais dans un cadre très précis,
selon des règles très serrées.
Enfin la troisième phase laisse à létudiant
le champ libre, le sujet étant formulé sous la forme dune
incitation plus que dune demande précise.
Lobjectif dune telle méthodologie est damener
létudiant à enrichir sa recherche plastique en ne
se cantonnant pas à une réponse littérale, mais,
incité par les 2 premières phases, à dépasser
le sujet en y apportant une réponse complexe et réfléchie.
>>>>>dispositif/animation
1/introduction
une rapide intervention orale introduit le propos auprès des étudiants.
Il sagit de préparer le terrain, quils naient
pas le sentiment (tout au moins au début de la séance) que
ce cours démarrant par une explication sur le son est pure fantaisie
de la part du prof, une lubie personnelle qui, daucune façon
ne les concernent
pourquoi un travail autour du son ?
-approche transversale de limage parce quils ont à
acquérir ce type de comportement, dattitude interdisciplinaire.
Parce quils ont un devoir, entant que graphiste de jugement ou en
tout cas de réaction critique face à toute forme plastique,
culturelle quel quelle soit. Parce que cest lensemble
du spectre culturel qui est suceptible denrichir leur production,
leur réflexion et leur pratique.
processus et objectifs liés aux préoccupations de la création
contemporaine.
ce nest pas un travail sur les correspondances formelles image/graphisme
& son, on essaye daller au-delà.
2/cours
magistral
plan
1-le son
2-la musique
3-repères historiques
4-les représentations du son
5-la notation musicale1-le son
les différents paramètres du son applicable à nimporte
quel son ou bruit.
ohauteur (tessiture)
ointensité (volume)
odurée (temps)
otimbre (texture)
ohauteur
tessiture, entre le plus grave et le plus aiguë. de la micro tonalité
aux infra basses.
--- > démonstration avec mélodica, notes graves et aiguës.
ointensité
volume sonore, du plus fort au plus faible
--- > démonstration avec mélodica + ou fort.odurée
échelle
temporelle du son, plus ou moins court ou long.
--- > démonstration avec mélodica note + ou longue.
otimbre
qualité dun son qui, au moment de la perception, confère
à une source sonore son caractère unique et la différencie
de toutes les autres sources analogues. Texture.
--- > démonstration avec deux mélodicas sur la même
note.
2-la
musique
la musique nest-elle quune codification subjectives des sons
selon des lois arbitraires culturellement assimilées, admises ?
otonalité
Sujétion dune série déterminée de sons
(qui peut être organisée en gamme) à une tonique,
cest à dire à un son choisi autour duquel sorganisent
les autres sons.
système de disposition hiérarchique et de relations réciproques
de notes qui à été le fondement de la musique occidentale
de la fin du XVIème jusquà nos jours.
--- > démonstration avec extrait musical Bach.
oatonalité
abandon de la tonalité, de la hiérarchisation de la gamme.
ododécaphonisme
" méthode de composition avec 12 sons non apparentés
entre eux " Arnold Schönberg. Rupture avec le classicisme en
occident justifiant le système tonal comme issu des lois de la
nature.
--- > démonstration avec extrait musical Schönberg "
Pierrot lunaire ".
3-repères
historiques
de linvention de la musique atonale aux expérimentations
électroacoustiques.
oClaude
Debussy (1862/1918)
se démarque du classicisme en introduisant dans ses compositions
des références extrême-orientales, travail poussé
et complexe des harmonies et de la rythmique.
--- > démonstration avec extrait musical
oErik
Satie (1866/1925)(musique pour le cinéma)
--- > démonstration avec extrait musical
se place en opposition radicale avec les règles de la tradition,
le sacralisation et le rituel propre à la musique classique.
Opposition radicale à la musique " savante, il qualifie sa
musique de " musique papier peint " ou encore de " musique
dameublement "
Collaboration avec Cocteau et Picasso pour la création dun
ballet qui fît scandale (1917).
oArnold
Schönberg (1874/1961)(dodécaphonisme)
--- > démonstration avec extrait musical
pilier de lécole musicale de Vienne (avec Berg et Webern),
il révolutionne la musique en reniant la gamme tonale pour élaborer
un nouveau principe de composition, le " dodécaphonisme ".
La première uvre dodécaphonique (atonale) date de
1908. Cest alors une porte ouverte aux expérimentations les
plus diverses, on voit en Schönberg le père de la musique
contemporaine.
se lie damitié avec Kandinsky et co-fonde le mouvement expressionniste
" der blau reiter ".
Il exercera une immense influence sur les musicien de la deuxième
après-guerre. Après larrivée dhitler
au pouvoir, il sexilera aux Etats-Unis où il demeurera jusquà
sa mort.
oOlivier
Messiaen (1908/1992)
--- > démonstration avec extrait musical
radicalise les théories de Schönberg en appliquant le "
sérialisme " non-seulement au hauteurs des notes mais également
au rythme, timbre et intensité. Il développa entre autre
un travail basé sur lécoute du chant des oiseaux et
sa retranscription et recomposition pour des uvres musicales.
oJohn
Cage (1912/1992)
--- > démonstration avec extrait musical
il fût élève de Schönberg aux USA et développa
très rapidement un intérêt tout particulier pour les
notions dexpérimental et de matériau sonore.
donne un sens particulier au terme de musique expérimentale : "
processus dont on ne peut prévoir le résultat ".
participe activement au groupe Fluxus fondé en 1961 par G.Maciunas.
on qualifie souvent la musique de Cage de minimaliste (433, 1952),
elle est plutôt ludique, ses composition étant systématiquement
asservies à des règles quil faut suivre.
il semploi, dans son uvre à la destruction des fondements
de la tradition occidentale comme caractère rationnel de la construction
musicale, du caractère sacré du son et du rituel de la musique
de concert.
oPierre
Boulez (1925-)
--- > démonstration avec extrait musical
élève de Messiaen, il approfondit ses recherches ainsi que
celles de Webern (école de Vienne) cherchant à dépasser
les techniques du dodécaphonisme classique par un incessant travail
de remise en question des notions traditionnelles dharmonie et de
polyphonie.
oPierre
Schaeffer (1910/1995)
--- > démonstration avec extrait musical
Inventeur, ou en tout cas précurseur de la musique concrète
ou encore électroacoustique avec une première uvre
en 1948 " étude aux chemins de fer ". Développe
avec le GRM les expérimentations sonores liées à
lutilisation des machines (enregistreurs, filtres
)
oPierre
Henry (1927-)
--- > démonstration avec extrait musical
Collabore aux recherches de Pierre Schaeffer sur la musique concrète.
Son uvre est dune grande diversité, il a notamment
collaboré avec Béjart sur des pièces de danse.
oKarlhein
Stockhausen (1928-)
--- > démonstration avec extrait musical
étudie entre autres avec Messiaen et dirige à Cologne le
studio de musique électronique. Simpose comme lun des
principaux protagonistes de la création musicale contemporaine
de par sa radicalité. Il cherche à se détacher de
toute continuité historique, à explorer de nouvelles possibilités
que ce soit dans la structure même du son que dans les matériaux
qui la composent tout en conservant une très grande rigueur dans
la théorisation de ses recherches.
4-les
représentations du son
de
la simple transposition physique, mathématique aux travaux plus
complexes et subjectifs fruit de la collaboration entre plasticiens, musiciens
et chorégraphes.
//transposition
physique
ooscillateurs et instruments de mesure
ospectre sonore
--- > démonstration avec sur le logiciel sound-edit
//transposition
paramétrées
--- > démonstration avec sur le logiciel metasynth
//domaine
artistique
oKandinsky (du spirituel dans lart)
_____+ documentation distribuée
oMondrian (boogie-woogie)
_____+ documentation distribuée
oCage / Johnes / Cuningham / Paik
interaction
_____+ documentation distribuée
oDumb-Tipe
image du son, son de limage
_____+ documentation distribuée
5-les notations musicale
recherche
et aboutissement dun code de notation normé et généralisé
(un langage graphique propre) instaure la musique tonale. à-partir
du début du siècle, et suite aux nouvelles orientations
de la recherche musicale vers latonalité et la musique expérimentale,
la notation classique est rendue caduque et on voit se développer
des systèmes de notation individualisés.
_____+
documentation distribuée, reproduction de différents types
de notation.
//historique
otrace
dune première notation dans les civilisations babyloniennes.
oPremier
système de notation grec double (instrumental et vocal). On utilise
les lettres de lalphabet en les positionnant différemment.
Seule lannotation des altérations est traduite sous forme
de signes graphiques originaux.
oAu
cours du moyen âge, on voit lapparition de signes graphiques
propres ainsi quune portée dédiée à
la notation du texte à chanter. Il ny à toutefois
pas duniformisation, la notation est différente en fonction
des différents pays dEurope. on à retrouvé
15 systèmes de notation différents coexistants pour cette
époque.
oVIIIème
notation neumatique : répertoire de signes graphiques superposés
aux syllabes du texte à chanter. Ces signes donnaient des indications
approximatives sur la durée et la hauteur des notes. Prémices
de la portée.
oXie
Gui DArezzo " tetragramma ", naissance de la portée
à 4 lignes.
oXII/XIII,
développement de la polyphonie (çmonodie), besoin de définir
exactement la durée des notes. En parallèle développement
de théories des modes rythmiques.
Naissance dune codification graphique des notes longues et coures.
Signe dérivés des caractères grecs vigra & punctum.
Combinaisons possibles entre ces notes : ligatures.
oAffinement et complexification du système de codification graphique
tout au long du XIIIe.
oXIVe
nouveau système rythmique mis au point. Introduction de la couleur
pour distinguer les différents modes rythmiques. Les notes sont
tracées en blanc.
oXVIe
élimination de la couleur et codification des blanches et des noires.
oXVIe,
XVIIe naissance de limprimerie musicale, uniformisation des codes.
odébut
XXe, difficulté croissante à retranscrire la musique atonale
avec le système de notation classique adapté à la
musique tonale. Schönberg développe de nouveaux signes. Au
cours du Xxe, de nombreux musiciens élaboreront des recherches
décriture propre à traduire leurs compositions impossible
à retranscrire avec la notation classique.
Earl Brown conçoit ses notations comme de véritables compositions
graphiques et multiplie les expérimentations dans ce sens.
John Cage introduit laléatoire dans ses composition, ses
notations prennent la forme de schémas ouverts.
Stockhausen épure la partition et réinvente toute une grammaire
de signes nouveaux.
Par la suite et avec lavènement de la composition assistée
par ordinateur, on retrouvera dautre type de notation proche de
laspect physique du son, il sagit plus de stockage que de
notation.
>//////bibliographie
o"
vocabulaire de la musique " & " John Cage " Jean-Yves
Lebosseur, ed. Minerve.
o" des notations musicales " Danielle Cohen-Levinas, ed. LHarmattan
o "Histoire de la musique " vol. 1 & 2, sous la direction
de Roland Manuel ed. Folio essais.
o "La musique Electroacoustique " cd.rom INA, GRM, Radio France.
o "Encyclopédie de la musique " sous la direction de
Silvio Riolfo, ed. le livre de poche.
////////Discographie
oClaude
Debussy/Musique de chambre/sonate pour violon et piano en sol mineur,
1893/ed.EMI classics/4è55
oErik Satie/Oeuvres pour piano/Heures séculaires et instantanées,
1915/ed.Decca/3è39.
oArnold Schönberg/Pierrot lunaire, 1912/ed.Pianovox/2è56.
oOlivier Messiaen/LAscension/Transport de joie dune âme
devant la gloire du Christ qui est la sienne, 1932/ed.Caliope/4è28.
oJohn Cage/The piano works 1/Music walk, 1947/ed.Mode/10è38.
oPierre Boulez/Le marteau sans maître/Avant " lartisanat
furieux ", 1957/ed.CBS Recors Masterworks/1è52.
oPierre schaffer/Etude aux chemins de fer/1948/ed.GRM/1è35.
oPierre schaffer/Etude aux objets, 1959/ed.GRM/3è36.
oPierre Henry & Pierre Schaffer/Bidule en ut, 1950/ed.GRM/1è54.
oPierre Henry/Variations pour une porte et un soupir, 1963/ed.GRM/2è42.
oKarlhein Stockhausen/Gesang der yunglinge, 1956/ed.GRM/1è12.
oKarlhein Stockhausen/klavierstück X, 1967/ed. ?/1è09.
oDaniel Teruggi/Fugitives voix, 1997/ed.GRM/2è49.
oPhilippe Manoury/Jupiter, 1987/ed. IRCAM/2è21.
////////Iconographie
partitions
:_Erik Satie/sports et divertissements/1914_Earl Brown/Twentyfive pages
(for 1 to 25 pianos)/1953_ Earl Brown/Centering/1955_Dieter Schnebel/Strücke/1954-55_Karlheinz
Stockhausen/klavierstück X/1954-55_ Dieter Schnebel/Fragment/1955_John
Cage/theatre piece/1960_ John Cage/Song books/1970_ John Cage/cartridge
music/19 ? ?_Giörgy Ligeti/nouvelles aventures/1962-65_Louis Roquin/Scénario/19
? ?_Boguslaw Schäffer/TIS.mw2/1972_Sylviano Bussoti & Zacanaro/Bossotioperaballet/1977_
Sylviano Bussoti/Vocce Bianca/1978_Howard Sandorf/4 clarinets & computer/1990_Claude
Lefabvre/Souvenirs pour chur mixte & 4 solistes/1997_
arts visuels :_Wassily Kandinsky/Peinture n.201/1914_Piet Mondrian/Brodway
Boogie Woogie/1942-43_Jasper Johns/Corps and miror/1976_Dumbtype/photo
des spectacles OR et memorandom/98-2000_
documents :_Baron De Kempelen/machine à parler/1779_Thomas Edison/brevet
du premier phonographe/1877_Thomas Edison enregistrant un piano/gravure_
Phonogène universel/la naissance du synthétiseur/1966_
Acousmonium/dispositif de Pierre Henry_Acousmonium/concert_
3/composition
collective
il
y à douze étudiants et un enseignant.
il faut une salle relativement bien insonorisée. Le prof aura demandé
aux élèves, la semaine précédente, dapporter
pour le prochain cours des instruments pour faire du son, du bruit ou
de la musique. le prof, de son côté apporte un stock dinstruments
divers (flûtes, petites percussions, piano à queue, verres,
couvercle de casseroles, jouets pour enfants produisant du son, tuyaux
etc.). chaque élève dispose également de feuilles
et doutils graphiques.
on se dispose en cercle, et lon sors les instruments. On teste les
différentes sonorités et chacun choisis au moins deux instruments.
On dispose également devant sois les feuilles et les outils graphiques.
Le prof explique la règle de composition :
Une première personne A va inventer une boucle musicale avec son
ou ses instruments. Elle va ensuite la noter de manière graphique
sur la feuille de manière à être capable de la reproduire
en lisant les indications. pendant que A exécute sa boucle en continue,
la personne située à sa droite, B, va inventer une boucle
musicale avec son ou ses instruments. Elle va ensuite la noter de manière
graphique sur la feuille de manière à être capable
de la reproduire en lisant les indications
progressivement, tout
le cercle joue une boucle et on arrive à une polyphonie de 12 petites
phrases musicales ou bruitiste. Lorsque L (la 12e personne) commence à
exécuter sa boucle, A (la première personne) cesse dexécuter
sa boucle et en invente une nouvelle quelle retranscrit graphiquement,
puis cest au tour de B de trouver une nouvelle boucle et ainsi de
suite.
On créera ainsi 4 générations de boucles au terme
de quoi la composition sera achevée. Cette première phase
est la phase de composition, il y aura des interruptions, des discussions,
des hésitations
une fois cette phase achevée, on passe
au moment de lexécution, ou récital.
le prof dispose un enregistreur MD pourvu dun micro de bonne qualité
au centre du cercle et on exécute la composition du début
à la fin sans interruption. une fois la pièce terminée,
on lécoute en entier.
la somme des feuilles sur lesquelles les étudiants auront noté
leurs boucles constituant la véritable partition du morceau, il
ny aurait eu aucun intérêt à poursuivre un travail
sur cette même pièce. Cest pourquoi le développement
de cette approche, le travail individuel et évaluable se fera au
cours dune autre séance et sur la base dun matériaux
sonore différent.
4/exploitation
au
cours de la séance suivante, il est proposé aux étudiants
de choisir dans une base déchantillons sonore divers (poèmes
sonores, extraits démission de radio, son dambiances,
morceaux de misique allant des plus triviaux (musique populaire chinoise)
au plus savants (musique contemporaine) etc.) et de mettre au point un
dispositif plastique visuel bi et/ou tridimensionnel en établissant
la notation musicale/sonore rendant compte de la structure, des différentes
hauteurs, intensité, durée, timbre.
>>>>>>animation
+ pour le cours magistral :
les étudiants reçoivent, écoute active.
écoute déchantillons sonore, on demande aux élèves
de se bander les yeux pour mieux écouter.
distribution de documents visuels dont il est question dans le cours (notations
musicale).
démonstration de logiciels sur un ordinateur portable
+ pour la composition collective :
les étudiants sécoutent, agissent devant le groupe,
interviennent oralement.
changement de dispositif dans la classe par rapport à la phase
précédente.
apport de matériaux extérieur (les instruments de musique).
le prof participe à la composition.
+ pour lexploitation :
apport de matériaux extérieur (échantillons sonores).
discussion avec les étudiants par rapport aux choix de chacun.
suivi individualisé pour lélaboration de la recherche
plastique.
>>>>>>>moyens
+ pour le cours magistral :
les élèves reçoivent le cours, on demande de leur
part une certaine attention.
+ pour la composition collective :
les élèves sont acteurs et récepteurs, le prof propose
le dispositif avec ses règles. on demande à chacun de participer,
à défaut, le dispositif est caduque.
+ pour lexploitation :
on demande aux élèves de réinvestir les étapes
précédentes dans un travail personnel. On attends deux
un dépassement du sujet, une réponse se dégageant
du littéral.>>>>>>>notions
lécriture personnelle.
lesprit prospectif, la transversalité.>>>>>>>>matériel
+ un ordinateur portable avec les logiciels metasynth & sound edit.
+ un cd-rom du GRM sur la musique électroacoustique.
+ une paire denceintes pré-amplifiées et un boomer.
+ un lecteur de cd.
+ un enregistreur MD et un micro.
+ une trentaine dinstruments de muique et matériaux sonores
en tout genre.
+ une liasse de documents visuels relatifs à la notation musicale
distribuée à chaque élève.
+ le cours sur lhistoire de la musique et de la notation musicale
tapé et distribué aux élèves.
+ deux cd audio, lun compilant les échantillons de musique
accompagnant le cours, lautre rassemblant les échantillons
sonores quiu serviront de base de travail pour la phase dexploitation.
>>>>>>>>>>prérequis
+ en ce qui concerne le travail musical, aucun prérequis nest
nécessaire que ce soit dans la pratique instrumentale, connaissance
de lécriture ou de lhistoire de la musique.
+ pour les phases de manipulation (composition collective), on attendras
tout de même une attitude inventive et réactive, attitude
acquise par la pratique et la réflexion en expression plastique.
>>>>>>>>>>>critères
+ les phases 1 et 2 ne sont pas évaluables tel quelle. les
critères dévaluation porteront donc sur la phase 3,
lexploitation.
+ ainsi, une attention particulière sera portée sur la capacité
des réponses des étudiants à dépasser la simple
transposition graphique ou même picturale des échantillons
sonores offert à leur réflexion. on cherchera à éviter
les réponses de type impressionnistes ou expressionnistes favorisant
plutôt les démarches conceptuelles démontrant une
réflexion poussée et mettant en place un système
pertinent de rapport entre lespace sonore et lespace visuel.
>>>>>>>>>>>>>intentions
globales
développer une attitude transversale face à la création
et à lanalyse de la part des élèves.
simpliquer en tant quenseignant dans le travail avec les étudiants,
instiguer une réelle dynamique datelier.
inciter les étudiants à inscrire leur travail dans une contemporanéité,
les inviter à une curiosité face aux productions culturelles
contemporaines.
>>>>>>>>>>>>temps
séquentiel
0
>>travaux
images du cours---
écouter
un extrait de la composition (2mo)---
voir
les partitions---
documentation---
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